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Travailler en Belgique et engager des travailleurs étrangers
Engager des travailleurs étrangers est une opération win-win. D’une part, elle permet à des personnes qualifiées de pratiquer le métier qu’elles souhaitent en Belgique et d’autre part, à des employeurs ambitieux ou en difficulté pour recruter du personnel de trouver le bon profil. À l’heure actuelle, il n’existe pas de véritable politique de migration économique dans notre pays, il existe juste des règles régionales disparates (comme à notre habitude). Étant donné que les questions de mobilité internationale dans le cadre professionnel n’est que très peu abordée sur la scène médiatique, elle est souvent méconnue des entreprises.
Il existe beaucoup d’idées reçues sur l’emploi des travailleurs étrangers, notamment celle du manque de compétences des travailleurs étrangers issus du sud global, ce qui est faux dans la pratique. Avec le temps, de nombreux entrepreneurs ont ouvert le champ des possibles au-delà de la méditerranée et ont su déceler de véritables pépites qui contribuent quotidiennement à la croissance de leurs affaires et, par extension, à l’économie et la force de travail de notre pays. Regardons ensemble en quoi recruter des talents internationaux peut être un véritable game changer dans un équilibre mondial en pleine transition.
Des travailleurs étrangers... Dans quel secteur ?
La Belgique, à l’instar d’autres pays européens, fait face à une pénurie de talents dans certains secteurs clés comme l’IT, la construction, les métiers du care (aide aux personnes, médical et paramédical), le secteur de l’Horeca ou encore dans les métiers de l’agriculture et de la logistique. À la lecture de données récentes de Statbel, les travailleurs étrangers jouent un rôle majeur dans l’économie belge en occupant des postes essentiels dans ces domaines.
Certains pourraient légitimement se poser la question de pourquoi engager des travailleurs étrangers alors qu’il y a des Belges sans emploi ? À vrai dire, la réponse est tout aussi complexe que la question; c’est multifactoriel.
En ce qui concerne les métiers en pénurie, il peut s’agir du fait que la population vieillissante sur notre sol n’est plus en mesure d’effectuer certains travaux ou parfois, n’envisage pas de les réaliser en raison de la précarité associée à ces postes (horaires décalés ou en pause, rémunération cantonnée au barème, mauvais équilibre entre la vie privée et professionnelle, etc).
Au-delà de ces premières explications, il en existe d’autres bien plus ancrées dans le réel. Les travailleurs étrangers sont en grande partie polyglottes, ils mettent leur activité professionnelle en priorité en raison du nombre d’attaches affectives moins nombreuses et ont généralement des expériences professionnelles pratiques riches.
Comment recruter des travailleurs étrangers ?
Recruter du personnel est un métier en soi mais recruter des travailleurs étrangers l’est encore plus. Où trouver ces candidats ? Comment vérifier leurs qualifications ? Comment s’assurer de l’équivalence des diplômes ? Quelles formalités impératives accomplir pour permettre la mobilité des travailleurs étrangers ? Tant de questions que vous pourriez vous poser si vous êtes décidés à recruter des talents internationaux. Pas de panique !
On ne va pas vous vendre du rêve, ce n’est pas facile de trouver les profils qui correspondent à votre demande si vous n’avez pas de personne ressource dans le pays d’origine du travailleur.
C’est notamment pour cette raison que nous prenons soin de tisser une toile solide dans le sud global pour permettre aux travailleurs étrangers et aux employeurs d’être mis en relation à travers nous. Nous recevons régulièrement des candidatures spontanées de la part des particuliers qui nous contactent pour construire un projet de mobilité en Belgique, mais pas seulement. En effet, nous avons la chance d’avoir des connexions fiables dans plusieurs pays qui nous permettent d’entrer en contact avec les talents de demain avant les autres.
Quelles formalités administratives pour engager un travailleur étranger ?
Est-ce qu’il y a plus de formalités administratives lorsqu’on engage un travailleur étranger ? Pas vraiment. En réalité, les seules formalités administratives supplémentaires à accomplir sont celles relatives au visa nécessaire pour que votre futur recrue arrive en Belgique.
En effet, pour les ressortissants tiers à l’Union européenne et à l’espace EEE, il est nécessaire de disposer d’un visa qui permet de passer la frontière. Une fois cette formalité accomplie, le visa apposé sur le passeport de la personne qui voyage se transforme en titre de séjour permettant au travailleur étranger de résider légalement sur le territoire du royaume.
En matière de travail, les entreprises recourent souvent à un visa qu’on pourrait qualifier de 2 en 1 qui regroupe titre de séjour et permis de travail : le permis unique.
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